Me voilà donc tout nouveau parent d’élève dans cette école Montessori. Notre fille aînée était rentrée en janvier (il n’y avait pas de place pour la rentrée de septembre, mais une place s’était libérée par la suite), et dès le mois de février, curieux et positif après les premières semaines, je vois une invitation pour une réunion “assemblée générale extraordinaire” de l’association des parents d’élèves. Allons-y !
Une réunion de parents surprenante
Et là…comment dire ? La réunion n’est clairement pas ce à quoi je m’attendais… Il faut dire qu’il n’y a pas eu d’ordre du jour précis si ce n’est “organisation des activités pour la fin de l’année”, un intitulé plutôt vague. En tout cas dans mon souvenir, car cela remonte à quelques années déjà ! Je dis cela au cas où certains de mes lecteurs auraient assisté à cette même scène et en auraient une vision très différente, cela me fera plaisir d’échanger avec eux.
La présidente en fonction nous accueille, et commence à expliquer que c’est sa deuxième année en tant que présidente, que la première année a été formidable, que du coup pleins de projets ont été proposés pour cette année mais qu’elle ne s’en sort plus, qu’elle a trop de chose à faire, qu’elle n’est pas assez aidée, que tout le monde est toujours d’accord pour organiser des événements mais qu’après quand on passe aux choses sérieuses il n’y a plus personne etc. Et que donc elle n’en peut plus et qu’elle démissionne !! En plein milieu de l’année scolaire (nous sommes en février et il faut notamment préparer la fête de fin d’année).
L’assistance est visiblement prise de court, personne n’était au courant, si ce n’est que certains sentaient que quelque chose n’allait pas. Mais ils ne se doutaient pas de cette décision. Plusieurs personnes essayent de la faire revenir sur sa décision, mais rien n’y fait. Il faut se rendre à l’évidence, il va falloir élire un nouveau président.
Et bien entendu, personne ne se porte volontaire : de nombreuses voix se lèvent pour dire que bien entendu elles sont disposées à aider, à participer pour faire en sorte que les projets prévus puissent avoir lieu, mais pas de là à devenir président.e. Problème…
S’engager dans une école associative
J’avais déjà pas mal d’années d’engagement associatif derrière moi, essentiellement dans le monde professionnel : à l’époque de cette réunion j’étais administrateur de l’association ARADEL, Association Rhône-Alpes des Développeurs Économiques Locaux, les gens qui oeuvrent, pour la plupart au sein des collectivités locales, pour accueillir et accompagner les entreprises ; et j’avais été administrateur dans une caisse locale du Crédit Mutuel, vous savez la banque “qui appartient à ses sociétaires-clients”. Deux expériences très différentes, mais qui en tout cas faisaient que cela ne m’effrayait pas plus que cela de devenir président.
Même si c’était un peu osé, un mois à peine après être arrivé dans l’école.
Tels sont parfois (souvent ?) les accidents de parcours de la gouvernance associative.
En tout cas, après qu’un ancien président (qui allait quitter l’école l’année suivante et ne voulait donc pas revenir à ce poste) m’ait assuré de son soutien et de son accompagnement, me voilà seul candidat, et vaillamment élu président de l’association des parents. L’honneur est sauf, les choses peuvent continuer. Je n’ai pour ma part pas fini d’en voir des vertes et des pas mûres concernant le fonctionnement associatif. Nous en reparlerons certainement, c’est un de mes chevaux de bataille…