La place de l’adulte dans la pédagogie Montessori

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Lorsque je suis entrée dans ces classes spécialisées, j’ai rencontré des enfants qui avaient non seulement une déficience intellectuelle, mais de grandes difficultés d’ordre physique de types hémiplégie, paraplégie, déficience visuelle, crises d’épilepsie. 

Montessori c’est révolutionnaire !

De ce fait ces enfants étaient toujours accompagnés voir assisté et très souvent on faisait les choses à leur place. Et moi j’arrive en disant « Et bien, on va arrêter tout ça ! » J’ai déclenché un vent de panique ! Et tout à coup, Montessori est devenu dangereux ! Je savais que nous étions à la veille d’une grande révolution ! Et là, je me suis rendu compte que le plus grand travail à faire n’est pas avec les enfants, mais avec les adultes. Vous savez, ce sont les adultes qu’il faut changer, pas les enfants !

Il est vrai que nous avons actuellement une culture du contrôle et de la peur. Plus nous voulons protéger l’enfant, plus nous le contrôlons. 

Et pourtant, nous souhaitons que l’enfant, là où il en est et avec ce qu’il peut faire, développe sa confiance.

Mais comment pouvons-nous favoriser le développement autonome de l’enfant si nous court-circuitons en permanence son développement y compris dans des situations sans risque ? Comment l’enfant ne peut-il pas douter de lui-même quand nous intervenons sans cesse pour « corriger » ce que nous nommons trop communément « erreur » ? Et comment peut-on ouvrir à l’enfant des espaces d’apprentissages dans une culture où nous avons pris l’habitude de « parler » quand nous pourrions simplement « montrer ».

La confiance n’est pas un sentiment, elle relève de l’observation

Dans notre culture nous pensons beaucoup mais nous observons peu. Or, l’observation attentive d’une situation peut nous permettre de prendre une décision adaptée. 

Or, nous avons fini par amalgamer la confiance avec un sentiment. Dans le langage courant nous utilisons souvent ce « sentiment » lorsque nous disons par exemple : « je sens que je peux avoir confiance en toi ». Pourtant, l’enjeu n’est pas de « ressentir » ce qui laisserait alors beaucoup de marge au risque et à l’incertitude mais d’observer la disponibilité d’une capacité au regard d’une situation donnée. Ainsi l’observation permet d’évaluer la fiabilité d’une habileté à se déployer dans une situation qui peut la mobiliser.

Exemple : petite fille et le plateau.

L’enfant a réalisé 2 choses :

  • que de faire tomber l’objet n’était pas grave ! Elle pouvait ramasser puis recommencer. Au début elle attendait qu’on vienne. Elle a observé pensant qu’on allait la gronder, mais non, nous l’avons encouragé à ramasser comme elle pouvait.
  • Qu’elle pouvait porter la corbeille seule d’un point à un autre sans renverser. 

Je ne pourrais pas avec les mots décrire sa joie ! 

Pourquoi la joie de cette enfant a été rendue possible ?

Parce qu’il y a eu un minimum d’intervention, voir pas d’intervention du tout 

Quelques soit les difficultés de l’enfant, que ce soit pour acquérir des connaissances utiles ou pour développer une habileté, les enfants ont tous leur propre rythme et ce rythme est à respecter. 

Semblable à une plante, on peut accompagner leur poussée par quelques gestes favorables. Mais la poussée viendra en définitive par elle-même. A vouloir la provoquer, la récolte n’en sera que compromise.

L’enseignante a fait le même parcours que l’enfant

Il a fallu stopper son élan pour aller secourir l’enfant plus d’une fois !

Et puis un jour, elles ont compris, que l’enfant procède par tâtonnements afin de réaliser une activité. En répétant de multiple fois la somme de gestes qui peuvent conduire à un résultat, il acquiert la conscience du temps nécessaire à l’actualisation d’une réalisation et la patience pour la conduire à son terme.

Grâce à l’observation des enfants la peur a disparu et surtout la fausse croyance qui est de croire que pour être une bonne enseignante il faut aider aider à tout moment les enfants. 

L’ambiance des 2 classes a complètement changé.

La place de l’adulte dans la pédagogie Montessori : ce qu’il faut retenir

  1. La confiance n’est pas un sentiment, elle relève de l’observation
  2. Pas ou peu d’interventions sauf s’il y a un « vrai » danger

Mon cadeau

« Libérez le potentiel de l’enfant et vous transformerez le monde avec lui » Maria Montessori

Montessori : la puissance de la répétition lors de difficultés d’apprentissage

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Dans les apprentissages, l’importance de la répétition n’est plus à démontrer. Les dernières découvertes en neurosciences le prouvent. 

Exemple : plus je joue du piano, plus je deviens virtuose. Ma connaissance devient plus stable, plus solide car la répétition trace et creuse de vrais sillons dans mon cerveau. 

Par contre si pendant 10 ans vous avez arrêté le piano, vous sentez bien qu’au moment de vous y remettre vous ne pouvez pas recommencer exactement là où vous l’avez arrêté. Les connections neuronales sont toujours là, mais elles sont très fines. 

Comment faire pour que le cerveau garde le plus longtemps possible les informations ?

Et bien il va falloir déjà aller contre une idée reçue ! Le cerveau ne fait pas qu’emmagasiner. Il trie les informations et celles qui ne lui semble pas importante, il ne les garde pas.  

Sachez qu’à votre insu, depuis que vous regardez cette vidéo,  votre cerveau fait le tri de ce que je dis, parfois, il garde, parfois il ne garde pas. C’est pour cela que de nombreuses personnes prennent des notes ou souligne les passages importants dans un livre. 

Il est vrai que notre cerveau est tellement sollicité dans la journée qu’il trie, ça je garde, ça je ne garde pas. 

Mais quand le cerveau voit passer une information 2 fois dans la journée, il s’interroge et se dit : « tien ! Peut-être que je dois le garder ! » 

La répétition chez l’enfant en difficulté d’apprentissage

Alors revenons à notre Dylan. Il utilise un bloc de cylindre qui comprend 10 cylindres. Quand il regarde la présentation, il va voir 10 fois la même série de gestes :

  • Ouvrir les 3 doigts
  • Saisir le bouton au-dessus du cylindre
  • Soulever lentement
  • Déposer le cylindre sur la table délicatement

Son cerveau voit ce groupe de gestes 10 fois, il comprend qu’il faut le retenir.

Parfois pour certains enfants nous avons refait 2 fois la présentation.

Mais pour que son cerveau s’en souvienne, il va falloir que l’enfant pratique et pas qu’une fois de temps en temps.

Alors, sa mémoire musculaire va se mettre en route ! Dylan à fait au total 20 fois ces groupes de gestes. Pour son cerveau, le message est clair !!!!

Mais attention pour ces enfants il est important le lendemain, je dis bien le lendemain de reprendre peut-être la présentation pour lancer l’information au cerveau, C’est important ! 

Puis de le laisser pratiquer 1, 2, 3 ou même 10 fois tout le travail. Et cette fois le cerveau comprend : « je le garde dans la mémoire à long terme »

Il faut savoir que si l’enfant ne revoit rien en 24h, alors il ne conserve que 25% de ce qu’il a appris. Au bout d’une semaine, 7 à 8%. Au bout d’1 mois 2 ou 3 %.

Mais pour un enfant qui a des difficultés d’apprentissage, c’est encore pire. 

Ce qu’il faut retenir

  • Le cerveau ne fait pas qu’emmagasiner, il trie et élimine ce qui ne lui semble pas important.
  • La répétition est indispensable à l’apprentissage.
  • Le cerveau comprend en répétant qu’il ne faut pas éliminer l’information
  • Le matériel Montessori permet et encourage la répétition.

Mon cadeau

« L‘enfant, tant le petit que le grand, ressent un besoin de faire des exercices encore et encore et de suivre son propre chemin de développement par ses propres moyens. » Maria Montessori

Montessori : la puissance des racines et l’esprit absorbant

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L’esprit absorbant est un pouvoir mental !

Quand je repense à l’expérience avec Dylan relatée dans la vidéo précédente, la 1ère chose qui me frappe c’est son attitude.

Pendant la présentation :

  • il observe sans bouger
  • il est calme
  • il sourit

Pendant le travail :

  • Sa main et ses yeux se mettent au travail
  • Il observe chaque cylindre et les encoches pour remettre à la bonne place
  • Il est calme
  • Il sourit

Qu’est-ce que ça veut dire ?Et bien il met en route ce que Maria Montessori appelle l’Esprit Absorbant de l’enfant.

Qu’est-ce que l’Esprit Absorbant ?

C’est cette forme d’intelligence qu’utilisent les enfants pour apprendre en observant. Ils utilisent pour cela leurs 5 sens.

Ils sont de véritables éponges. L’enfant n’apprends pas par l’effort et avec dureté, mais juste en vivant et en expérimentant.

L’Esprit Absorbant est un pouvoir mental… Oui, je dis bien un pouvoir ! 

Je me souviens lorsque j’étais petites et que j’allais à l’école à pieds dans les rues de Paris. J’étais fascinée par les racines des arbres qui passaient à travers le goudron. 

Et bien L’Esprit Absorbant de l’enfant est si puissant que nous pourrions le comparer à ces racines qui passent à travers le goudron. Le goudron pourrait être comparé aux fameux handicaps ! Oui Dylan peut travailler de la même manière qu’un enfant sans besoin spécifique. Parce que l’Esprit Absorbant est si puissant qu’il passe les barrières.

A ce sujet, je peux vous parler de Pierre un enfant autiste. Lorsque nous avons commencé les 1ères présentations, il refusait de regarder et tournait systématiquement la tête de l’autre côté. Nous avons décidé de continuer cette présentation qu’il regarde ou pas, à chaque fois, nous lui proposions de refaire l’exercice, il refusait. 

Nous avions l’intime conviction qu’il enregistrait quelque chose de la présentation ne serai ce que sur le plan auditif ! Ça a duré plusieurs semaines. Et puis un jour, il a commencé à tourner sa tête une fraction de seconde ! toujours en refusant de pratiquer. Nous avons continué sans exigences.

Un peu plus tard, il a accepté et du 1er coup il a tout fait juste…. 

Donc l’EA est présent chez tous les enfants quels qu’ils soient.

Il faut laisser à l’enfant le temps ! Et surtout y croire…

Vous vous souvenez des vieux appareil photo argentiques et de leurs fameuses pellicules. Il fallait passer les films dans différents bains pour que l’image apparaissent et bien l’enfant est comme cet appareil. Ilabsorbe tous les détails de la présentation. 

Il faudra utiliser différents produits pour que l’image apparaisse sur le papier. Les différents produits s’appellent : Liberté, le temps, la patience et   bienveillance et surtout la foi dans les possibilités de l’EA

A retenir :

  1. L’Esprit Absorbant est la forme d’intelligence qui pousse l’enfant à apprendre par l’observation.
  2. L’enfant est une éponge
  3. L’EA est aussi puissant que les racines d’un arbres 

Mon cadeau :

« L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source que l’on laisse jaillir » 

Maria Montessori

C’est valable pour tous les enfants !

Dylan : la pédagogie Montessori au service d’un enfant trisomique

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Qui est Dylan ? 

Un enfant trisomique. Un garçon enfermé, dans son monde. Il semble ne pas comprendre les consignes. N’a aucune vie de groupe et va même jusqu’à embêter les autres enfants. 

Comment il a commencé avec Montessori 

Il commence avec le matériel de Vie Pratique : Porter une chaise, Porter un plateau, Transvaser des graines et là nous l’avons vu écouter le bruit des graines qui tombent dans le bol. Il commençait à construire une forme d’intelligence en répétant les différentes présentations avec un déroulement de plus en plus élaboré. Nous avons commencé le Sensoriel puis un jour …

Les emboîtements cylindriques

Ce matin-là, l’éducatrice lui présente le 1er bloc des emboitements cylindriques, nous ne savions pas si ça allait fonctionner, mais nous voulions essayer et franchement, on y croyait.

L’éducatrice commence la présentation. Chaque geste est délicat, doux et très lent. L’enfant ne bouge plus, son regard va du matériel à l’éducatrice, il est attentif comme jamais. Parfois, il penche la tête pour mieux voir et renifle de temps en temps !Il sourit en voyant les grandeurs de cylindres changer. Un ou 2 adultes passent dans la classe et Dylan ne voit rien et n’entend pas la porte qui s’ouvre.

Puis l’éducatrice déplace le bloc de cylindres devant lui et lui propose de refaire. Il sourit et avec encore plus de délicatesse, il sort un à un les cylindres, les poses sans bruit sur la table puis cherche à les remettre l’un après l’autre. Il observe chaque encoche pour vérifier la grandeur, parfois il change de cylindre car ce n’est pas le bon. 

Inlassablement il continue son regard est toujours fixé sur son travail. Son corps ne bouge pas, son visage est lisse. Il montre une concentration maximum sans aucune tension, sans peur, sans angoisse comme s’il avait fait ça toute sa vie. 

Et moi qui observais la scène, j’étais sans voix, jamais en 30 ans de carrière, je n’avais vu autant de concentration. J’étais émue. 

Une fois terminé, il décroche un immense sourire de bonheur. Il montre qu’il veut le refaire. 

Et nous voilà reparti pour au moins 10mn de travail en silence dans le calme et la paix. Je déplace mon regard vers l’éducatrice et je vois sur son visage 2 grosses larmes couler, nous étions si émues. 

Pour cet enfant si perturbé, il venait de travailler sans s’arrêter pendant 25 mn. 

Une fois terminé, il a rangé son matériel et il est parti en sautillant.

Ce jour-là, nous avons toutes les deux goûté un instant de grâce absolu.

Dylan nous a montré toute l’immensité de son intelligence. Il a su nous communiquer sa paix, sa joie et son bonheur comme s’il nous disait « Et ben vous voyez ! C’est de ça dont j’ai besoin ! »

Voilà ce que produit une ambiance Montessori. Voilà ce que produit un matériel Montessori. Est-ce qu’il y a une différence entre un enfant dit sans difficulté et un enfant à besoin spécifique ?

Mon cadeau

« Nous avons commencé avec des méthodes éducatives et culturelles pour l’enfant et nous avons découvert qu’il est notre maître. » Maria Montessori 

Élisabeth Chastel : la pédagogie Montessori pour les enfants en situation de handicap

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Je m’appelle Elisabeth et je suis maman de 3 filles et aussi grand-mère de 3 petits enfants. Je vais vous présenter comment j’en suis arrivée à intervenir en tant qu’éducatrice Montessori auprès d’enfants en situation de handicap.

Dès mon plus jeune âge, j’ai voulu m’orienter vers les enfants et je suis devenue Auxiliaire Puéricultrice. Après quelques années d’exercice en crèche, très vite, j’ai réalisé que je ne faisais que du gardiennage. Je trouvais ces crèches tristes ! Est-ce que c’était ce que je voulais ? Non ! Je pensais que je n’étais pas faite pour travailler avec des enfants. 

Vers Montessori en passant par l’Afrique

Je me suis dirigée vers des études d’infirmière pour pouvoir partir exercer en Afrique.

Après mon diplôme, j’ai fait des études de médecine tropicale en Belgique à Anvers. Et là, j’ai appris qu’il fallait considérer l’être humain dans sa globalité en tenant compte de sa culture, de sa famille, de ses croyances, bref de tout ce qu’il était ! Ce fut une grande révélation pour moi. 

J’ai dû désapprendre beaucoup de ma formation d’infirmière et envisager la médecine autrement.

Je suis partie quelques années dans un petit village au nord du Cameroun et j’ai mis en pratique tout ce que j’avais appris. Qu’elle belle expérience de Vie ! 

De retour en France, je me suis mariée et dès que j’ai eu des enfants très vite, nous avons voulu offrir une autre école pour nos trois filles. 

L’une de mes amies m’a fait connaître la Pédagogie Montessori et ce fut le coup de foudre. Enfin une pédagogie qui tient compte de qui sont mes enfants. 

J’ai été visiter des écoles. Et là en observant les éducatrice et l’ambiance de la classe, je me disais… « Je n’y arriverai jamais ! » Comme il n’y avait pas d’école vers chez nous, j’ai commencé à me former. 

A l’époque, je travaillais de nuit à l’hôpital et quand j’avais un moment de libre, je fabriquais mon matériel que je présentais à mes filles le lendemain. Un soir, je me souviens de l’une d’elle me voyant fabriquer les Table de Seguin, elle me dit : « Waouh Maman! Tu nous le montres demain ? » « Oui » Ma fille m’a juste dit « Merci » Quel encouragement pour moi

J’ai fait les formations d’éducatrice 3-6 et 6-12, tout en continuant mon travail d’infirmière.

J’ai ouvert mon école Montessori

Et puis un jour, j’ai fait le grand saut… J’ai quitté mon métier et  j’ai ouvert une école avec l’une de mes amies. 

Lorsque j’étais infirmière, on me disait : « quel beau métier ! Tu aides les gens !».  Oui, c’était vrai ! Mais pour moi d’accompagner les enfants dans la découverte du monde, c’est comme les mettre au monde ! C’est un beau et noble métier et j’en suis si fière ! 

J’ai beaucoup travaillé dans des classes 6-9 et 6-12 et à plusieurs reprises, J’ai eu des enfants en difficultés, et même porteurs de handicaps. 

J’ai participé à la création de 2 centres de formation Montessori AMI. Accompagner des adultes dans la découverte de ce qu’est réellement un enfant et suivre l’évolution de chacun à travers une pédagogie bienveillante, quel privilège !

Montessori pour les enfants en situation de handicap

Il y a quelques années, j’ai été contacté par une école en Suisse, qui dispose de 2 classes spécialisées avec des enfants à besoins spécifiques (poly handicapés). L’équipe voyant que les enfants devant les « fiches » n’arrivaient pas à travailler cherchaient une autre façon de faire. Ils ont fait le choix de la Pédagogie Montessori. 

Ce fut pour moi une véritable révélation, ces enfants m’ont emmené dans leur monde. Ils m’ont tant appris ! Ils ont réussi à faire tomber mes fausses croyances. J’ai découvert des enseignantes extraordinaires qui ont accepté de changer complètement leur façon de faire. 

Nous avons mis en place des ateliers et les résultats furent presque immédiats. Les enfants étaient heureux, calmes et concentrés C’était incroyable ! Les adultes me disaient « Mais je ne savais pas qu’ils étaient capables de tant de travail ! » « Ils sont si calmes ! » Et cette fois, les adultes étaient heureux et passionnés par ce qu’ils découvraient.

Je voudrais à travers ces vidéos partager avec vous ces quelques expériences. Et pourquoi pas, faire tomber des inquiétudes, voir même des préjugés qui nous empêchent de libérer le potentiel de chaque enfant. 

On ne peut pas réduire un enfant à son handicap, il est tellement plus ! N’est-ce pas ?